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52. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

qui osera les faire entendre à celle des peuples, bien souvent victimes de leurs vœux indiscrets ? […] Délire affreux d’une secte ennemie et des peuples et de ceux qui sont appelés à les gouverner ! […] Préposés par le gouvernement au soulagement des peuples, ils ne sont pas sur la terre pour les rendre esclaves ou malheureux. […] NDA Thomas, Epître au Peuple. […] Cette pièce maintenant, n’est donc guère propre qu’à égarer le petit peuple, qui ne distingue jamais la véritable piété de la fausse.

53. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Où est ce peuple net ? […] Où ce peuple de bonnes œuvres ? Où est ce peuple de sainteté ? […] Quelle espérance reste devant Dieu aux peuples Chrétiens ? […] Prenez-moi les habitants de quelque ville que ce soit, s’ils viennent à Ravenne ou à Rome, ils font partie du peuple Romain dans les cirques ; ils font partie du peuple de Ravenne dans le Théâtre.

54. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75

 ; on pouvait encore ajouter : il n’y a point de théâtres, il n’y a point de ces dangereuses représentations : ce peuple innocent et simple trouve un assez agréable divertissement dans sa famille parmi ses enfants : c’est où il se vient délasser à l’exemple de ses Patriarches, après avoir cultivé ses terres ou ramené ses troupeaux, et après les autres soins domestiques qui ont succédé à ces travaux, et il n’a pas besoin de tant de dépenses ni de si grands efforts pour se relâcher. C’était peut-être une des raisons du silence des Apôtres, qui accoutumés à la simplicité de leurs pères et de leur pays, n’étaient point sollicités à reprendre en termes exprès dans leurs écrits, des pratiques qu’ils ne connaissaient pas dans leur nation : il leur suffisait d’établir les principes qui en donnaient du dégoût : les chrétiens savaient assez que leur religion était fondée sur la Judaïque, et qu’on ne souffrait point dans l’Eglise les plaisirs qui étaient bannis de la Synagogue : quoi qu’il en soit, c’est un grand exemple pour les chrétiens, que celui qu’on voit dans les Juifs ; et c’est une honte au peuple spirituel, de flatter les sens par des joies que le peuple charnel ne connaissait pas.

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