« C’est, dit-il, une coutume contraire à l’esprit du Christianisme, que celle qu’on voit parmi le peuple les jours des solennités, et des Fêtes des Saints ; car au lieu de s’appliquer à la piété, et d’assister avec ferveur aux divins Offices, ils emploient le temps à danser et à chanter des chansons indécentes, et ils ne se causent pas seulement du dommage à eux-mêmes par ce dérèglement ; mais ils troublent la dévotion des personnes vraiment Chrétiennes.
) Qu’on n’entende point parmi vous de paroles deshonnêtes ni de folles, ni de bouffonnes, ce qui ne convient pas à votre vocation… Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est pour ces choses que la colere de Dieu tombe sur les hommes rebelles à la vérité. […] au milieu des gémissemens & des cris, demeure inconsolable de la perte de ses enfans… Sans que personne (Thren. 1. […] Innombrable nombre de personnes (p. 24.) […] Je n’ai plus qu’un mot à vous dire, Nations entieres : Quand vous lisez en tête du cinquiéme volume de l’Encyclopédie dans l’éloge de M. de Montesquieu qu’il renonça à une premiere Place de Magistrature, parce qu’il sentoit qu’il y avoit des objets plus dignes d’occuper ses talens , ne croyez pas que le Panégyriste ait voulu parler ici à la louange de son héros : il n’est personne d’entre nous qui ne regarde cette pensée du Démocrite François comme une tache pour sa mémoire ; sans doute il a voulu qu’elle demeurât toujours cachée ; peut-être même ne l’a-t-il jamais communiquée ; mais il n’en a pas moins fallu la mettre au grand jour, & pour la mettre à la portée du plus grand nombre, qui n’est pas celui des Souscripteurs de l’Encyclopédie, notre Mercure de Nov. 1755 lui a donné place parmi ses galanteries.
Que vos Drames soient une espèce d’Encyclopédie, où nous trouvions tout ce qui concerne l’état, le métier, & la personne des gens de la lie du Peuple.