/ 577
403. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

.° Un événement si intéressant ne peut se passer sans la Supérieure du Couvent, qui n’y paroît pas ; il n’y a que deux Religieuses particulieres, dont même l’une, réguliere & sévère, a dû le lui aller raconter. […] Tout cela se passe dans la même ville sans qu’il en sache rien, qu’il se donne aucun mouvement. […] A force de grossir les traits, on passe la nature : Qui variare cupit rem prodigialiter unam delphinum silvis appingit fluctibus agnum.

404. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Il a passé des Collèges dans les Monastères : aucune Communauté Religieuse avant eux n'avait imaginé ni n'aurait osé jouer des comédies. […] s'aperçoit-on de ce qui a passé en habitude ? […] Le Jésuite n'a qu'à passer de la bibliothèque sur la scène, les anathèmes se changent en acclamations.

405. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119

C’est à la vue de tous les fidèles qu’autrefois ils aidèrent les comédiens de tout leur crédit, de toute leur affection, et aujourd’hui, par un mouvement rétrograde, si contradictoire avec leur conduite passée, ils prétendraient frapper d’anathème ceux qui jouissaient de leur protection !

/ 577