Les Comédiens, comme tous les individus, comme tous les corps de l’Etat, sont soumis aux loix générales, qui défendent de se faire justice à soi-même ; ils ont en outre des réglemens particuliers.
Aux Auteurs en premier lieu ; Aux Acteurs ensuite ; & enfin aux Spectateurs ; comme si tous ceux qui auroient dû réünir leurs efforts, ou leurs talens à l’utilité de la Scéne, eussent fait concourir leurs vices particuliers à sa corruption.
Un Souverain peut tolérer un désordre, pour en éviter un plus grand ; mais malheur au particulier qui profite de cette tolérence !