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135. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Que Calas soit bien ou mal condamné, les dogmes de la présence réelle, de la primauté des Papes, du libre arbitre, de l’infaillibilité de l’Eglise, du Purgatoire, &c. en sont-ils moins certains ? […] Ce n’est ni Calvin ni le Pape, ce sont les témoins qui ont fait tout le mal.

136. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

On ne cesse dans toute la Procession de vomir de malédictions contre Omar, & de chanter la louange de Hussein ; à peu près comme la Fête du Pape de paille, qu’on brûloit autrefois dans les rues de Londres & comme la Fête des fours dont nous avons parlé ailleurs.

137. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

Cette idée me fait souvenir d’un livre intitulé la Danse de Macabré, où dans plus de cent estampes, on voit la mort qui prend quelqu’un par la main, & le fait danser ; à commencer par le Pape & l’Empereur, par l’Imperatrice, le Roi & la Reine, jusqu’au plus petit berger, & à la moindre paysanne ; à chacun desquels la mort annonce qu’il faut mourir.

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