Dimanches ont été donnés, dit-il, non seulement pour vaquer plus particulièrement qu’aux autres jours au service de Dieu : mais ils ont aussi été institués pour prendre du repos ; afin qu’à l’exemple de Dieu même, qui se reposa le septième jour après le grand ouvrage de la création du monde, nous puissions nous reposer en quelque manière, en prenant un plaisir aussi honnête qu’est la Comédie. » O la jolie pensée !
C’est de lui qu’on parle ainsi à la tête de ses ouvrages.
Mais depuis que le théâtre est devenu un objet intéressant pour la religion et les mœurs, une école savante des passions, une leçon artificieuse de vice, un assemblage attisé de toutes les occasions de désordre, un spectacle frappant de péché, enveloppé du titre séduisant d’ouvrage d’esprit, du voile trompeur d’une modestie apparente, des attraits délicats d’une volupté épurée, des pièges cachés sous l’air de la décence et de la bonne compagnie, l’Eglise a allumé toutes ses foudres contre ce chef-d’œuvre de scandale et de péché, d’autant plus dangereux, qu’il cache adroitement son poison sous les dehors imposants de la politesse, de la réserve, de la censure de quelque vice, des exemples de quelques vertus morales, qui semblent devoir se dérober aux alarmes et aux regards de l’Eglise et de la vertu.