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304. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Que si ces spectacles sont moins magnifiques dans les provinces, parce qu’on y a moins de secours ; en quelque endroit cependant qu’on les célèbre, on n’en doit jamais oublier l’origine : c’est de là principalement qu’ils tirent leur malignité.

305. (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662

La douceur du poison en fait oublier les funestes suites ; on ne voit plus rien de honteux dans les passions, dès qu’elles ont été déguisées sur le théâtre, & embellies par l’art ; & à force d’admirer & d’applaudir, on apprend à ne rougir de rien. […] Oui, sans doute, elle est rigide : mais elle ne peut paroître outrée, qu’à ceux qui ont oublié, qu’être Chrétien & crucifier sa chair, mortifier tous ses sens ; être Chrétien & porter l’esprit de recueillement & de retraite jusqu’au milieu du monde ; être Chrétien & ne penser qu’à l’éternité, ne soupirer qu’après le Ciel ; être Chrétien & conformer toute sa vie au modele d’un Dieu crucifié, c’est essentiellement la même chose.

306. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

, l’homme se renouvelant, et se changeant entièrement, oublie toute cette vie temporelle, et passagère, et ne pense plus qu’à l’éternelle. […]  « Il ne faut pas pourtant oublier Thyeste même2, qui ne se contente pas de corrompre la femme de son frère ; sur quoi Atrée dit fort bien » : « Ce que je trouve ici de plus épouvantable, « Quod re in summa summum esse arbitror Periculum, matres coinquinari, Regiam Contaminari stirpem, misceri genus At id ipsum quam callide qui regnum adulterio quæreret ?

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