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37. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

Le Grand-Prêtre ayant répondu que si elle veut venir, accompagnée seulement de ses principaux Officiers, elle trouvera un Trésor, renvoye Abner, sans lui découvrir encore son secret, & ordonne que si tôt qu’Athalie sera entrée dans le Temple, on aille annoncer au Peuple le nouveau Roi, au son des Trompettes. […] Elle ordonne à ses soldats de le tuer : les Levites qui sont en plus grand nombre le défendent, & environnent Athalie, qui attend le secours de son Armée ; mais on vient annoncer que son Armée a pris la fuite au nom de Joas ; que le peuple a brisé les portes du Temple de Baal, & égorgé Mathan. […] Elle se fait par un signe extérieur qui cause la surprise, la marque du couteau, deux témoins qui ont vu donner le coup, Josabet & la Nourrice ont emporté l’Enfant, & ne l’ont jamais quitté ; un autre témoin du coup, celle qui l’a ordonné, le reconnoîtra avec surprise, en disant : Je reconnois l’endroit où je le fis frapper. […] C’est parce que sa conscience lui reproche tout ce qu’elle a fait, & par la même raison elle fait encore à Josabet un long détail des meurtres que la vengeance lui a fait ordonner, & à son récit plein de fureur, Josabet se contente de répondre, Tout vous a réussi, que Dieu voye, & nous juge. […] Quand on ordonne aux Compagnes d’Esther de chanter, elles se disent entre elles, Cheres sœurs, suspendez la douleur qui vous presse, Chantons, on nous l’ordonne.

38. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

 »29 Et saint Augustin loue Dieu, de ce « qu’il a si bien ordonné de tout, qu’il a fait, que l’âme déréglée qui s’émancipe du saint Ordre des Lois de Dieu, est une peine à soi-même ». […]  »37 Saint Clément en son Pédagogue, ordonne, qu’on donne aux jeunes gens un lieu député pour exercer le corps, de peur qu’ils ne tombent malades, et aussi pour leur récréation, de peur que leur esprit ne se bande trop. […] Paul ordonne « qu’on mange et boive, pour l’honorer et glorifier » ; car la modestie et autres bonnes conditions qu’on garde en jouant, glorifient Dieu, qui ayant établi les travaux, sans lesquels aucun ne passe sa vie, il a voulu aussi qu’on les interrompît par quelque honnête récréation, en laquelle l’homme ne se relâchât en rien de sa dignité d’homme : la passion ne l’emportant point, mais la raison le gouvernant, qui est en l’âme, la plus belle marque de l’image de Dieu. 3.  […] Comme devant l’Auteur des récréations, lesquelles il a voulu, et ordonné pour le bien de l’homme. […] Lors qu’on joue en un temps destiné et ordonné pour une autre occupation, par exemple, le matin avant que d’avoir prié Dieu, ou au temps qu’il faut ouïr la Messe : lorsqu’un Juge doit aller écouter les parties, et faire justice à ceux qui l’en requièrent ; ou qu’un Conseiller doit se trouver au Parlement, avec ses Collègues ; le soir quand il faut faire son examen, ou autres prières : Bref, quand le jeu empêche une occupation plus nécessaire, soit pour nous, soit pour notre prochain ; et certes s’il est loisible de quitter l’Oraison et la Messe, pour une œuvre de charité, qui ne peut être différée ; combien plus sera on obligé de quitter le jeu.

39. (1715) La critique du théâtre anglais « privilège du roi. » pp. 502-504

Il est ordonné par l’Edit de Sa Majesté de 1686. et Arrêts de son Conseil, que les Livres dont l’impression se permet par chacun des Privilèges, ne seront vendus que par un Libraire ou Imprimeur.

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