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205. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

Lorsque les grands seigneurs ne furent plus que des courtisans, que le plaisir et l’ambition fixèrent à Paris, on vit cette capitale surchargée d’une multitude de citoyens désœuvrés, dont on crut devoir occuper le loisir, selon le goût du temps, par des représentations pieuses qui furent l’enfance et le bégaiement de nos tragédies, de nos opéras et de nos comédies.

206. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Il faut qu’en comparant Bourdaloue à Corneille, Patru à Baron, un Danseur à Pecour, un Musicien à Lulli, on approuve la comédie & l’opéra. […] L’opéra fut très-brillant, mais les femmes étoient si furieusement enluminées qu’on avoit de la peine à leur voit les yeux.

207. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Une dame qui, sur la réputation de la galanterie de Maurice, croyoit pouvoir s’en faire un amant, lui écrivit & lui donna rendez-vous à l’opéra. […] Mais il a été couronné à l’opéra des mains d’une belle actrice ; voilà l’immortalité bien assurée : mais malheureusement une autre actrice a détruit cette immortalité, & l’a tué par un excès de plaisir Cher & cruel théatre !

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