Jésus-Christ n’a travaillé durant toute sa vie qu’à établir le Royaume du Ciel, et vous vous ne vous occupez qu’à le détruire : que vous dirai-je de plus, vous devenez les profanateurs du Temple de Dieu dans autant d’âmes qu’il y en a, dans lesquelles vous tâchez, ou d’exciter des passions criminelles, ou de les réveiller, et de les fortifier. […] Que si le Chrétien négligeant de faire ces choses, demeure dans une oisiveté honteuse ; ou bien, ce qui est encore pis, si au lieu de s’occuper à quelque chose d’honnête et utile, il passe son temps dans les vanités et les folies du siècle ; certainement il vaudrait mieux qu’il travaillât des mains, suivant le conseil de l’Apôtre, pour avoir le moyen d’assister les pauvres de gain de son travail.
Rien de plus ignoble et de plus méprisé qu’un métier uniquement destiné et occupé à enseigner, à inspirer, à pratiquer tous les vices. […] Il y assistait même quelquefois malgré lui, mais sans y donner aucune attention ; il s’y occupait de choses utiles, lisait, apostillait ses lettres, donnait audience à ceux qui lui présentaient des requêtes ; en un mot il y était comme s’il n’y était pas.
Tous les sens sont flattés au théâtre, et toutes les puissances de l'âme occupées à en goûter le plaisir ; mais je ne vois aucun rapport entre nos sens et nos facultés avec cette division arbitraire, seulement consacrée par l'usage, et vraisemblablement appropriée à la mesure de notre attention, qui a besoin d'interruption et de repos, après la durée d'un acte, et qui ne pourrait se soutenir, sans nous incommoder, après cinq actes. […] Tout y est ennemi du travail, et n'en parle que pour s'en plaindre, et n'est occupé que de son plaisir.