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7. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [H] » pp. 416-417

On ne sait pas bien sur quoi ces Décorations étaient peintes ; mais il est certain que la perspéctive y était observée ; car Vitruve (Lib. vij) remarque, que les règles en furent inventées & mises en pratique dès le temps d’Eschyle par un Peintre nommé Agatharcus, qui en laissa même un Traité. […] Le Théâtre de la Tragédie, où les décences doivent être bien plus rigoureusement observées qu’à celui de l’Opéra, les a trop négligées dans la partie des Décorations.

8. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Le Seigneur, dit la Genèse, se reposa le septième jour, le consacra par son repos, et ordonna qu’il fût à jamais observé. […] Or je demande, quel est le Comédien qui observe cette loi, qui puisse même l’observer dans son métier ? […] Elle s’observait de son temps à Paris, comme lui-même l’atteste. […] en est-il un seul qui observe ni abstinence ni jeûne ? […] Le grand nombre des mondains qui vont habituellement à la comédie, ne l’observent pas mieux : que leur dirais-je ?

9. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256

Lorsqu’il voudra mettre sur la Scène un nombre plus considérable que celui que je viens de proposer, il observera qu’il n’ayent rien à dire d’essentiel, & qu’ils n’y soient amenés qu’un moment, & qu’afin de délasser les yeux du Spectateur, trop long-tems arrêtés sur le principal personnage. […] Foule d’Acteurs parlants qu’on voit au nouveau Théâtre : ce qu’il faut observer.

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