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207. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

Dans les passages de l’Ecriture sainte, qui nous défendent les moindres impuretés, et les moindres paroles déshonnêtes ou frivoles. « Car pourquoi dit ce grand homme, serait-il permis à un Chrétien de voir représenter sur un théâtre des choses auxquelles il ne lui est pas seulement permis de penser, et d’entendre parler de ce qui ne doit pas même être nommé devant lui Ch.

208. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

la comédie ne saisit que les ridicules réjouissants ; combien de misères dans le peuple, qu’elle n’oserait nommer sans se rendre dégoûtante. […] Nommez dans le pastoral les ruisseaux, les oiseaux, les troupeaux, les prairies, les nymphes, tout est dit.

209. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Mais c’est tout autre chose des jeux, qui se faisaient ès mêmes Théâtres et cirques, qu’on a appelés scéniques, ainsi nommés par les Athéniens, pource que les premiers qui les ont joués, choisissaient des lieux ombragés de rameaux et de feuillages, comme depuis on s’est servi d’échafauds couverts, jusques à ce que le luxe de la grandeur Romaine leur eût préparé des édifices d’une structure magnifique. […] Cet argument est très bien fondé ; surtout si nous avons égard au dire de l’Apôtre,33 «  Que paillardise et toute souillure, et avarice, ne soit point même nommée entre nous, ainsi appartient aux Saint : ni non plus chose vilaine, ni parole folle, ni plaisanterie qui sont choses qui ne sont pas bienséantes  ». […] A, cela, je réponds premièrement avec Isidore de Pelusium disciple de Chrysostome, auquel il [y] a plus de douze cents ans un certain Politique, nommé Hiéron, faisait cette objection72, « Homme de Dieu, dit-il, ce n’est pas à quoi s’étudient les Comédiens, que plusieurs soient rendus meilleurs par leurs brocards, (comme tu as dit, te décevant toi-même, et ceux qui t’écoutent). […] Il y a quelques grandes méchancetés, lesquelles peuvent être nommées, rapportées et reprises, sans intéresserff l’honnêteté de celui qui en fait le récit : comme sont les homicides, les larcins, les adultères, les sacrilèges, et autres semblables.

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