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244. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Sa seconde Lettre est un supplément naturel de sa premiere ; son Adversaire est fort bien réfuté, parce qu’en effet sa cause n’étoit pas bonne, & qu’il la rendoit encore plus mauvaise par beaucoup de frivoles raisons. […] Ce n’est donc pas en fréquentant les Spectacles qu’on peut apprendre à mettre dans ses vertus une certaine noblesse, dans ses mœurs une certaine régularité, dans ses manieres une politesse aisée & naturelle. […] Toujours juste, toujours égal, les succès ne lui cachent point son impuissance naturelle ; les revers ne lui font rien perdre de sa dignité. […] Je réponds encore que ces punitions & ces récompenses s’operent toujours par des moyens si extraordinaires, qu’on n’attend rien de pareil dans le cours naturel des choses humaines. […] On y présente l’amour comme le regne des femmes ; c’est pourquoi, comme je l’ai déjà dit, l’effet naturel de ces Pieces est d’étendre l’empire du sexe, & de donner des femmes pour les précepteurs du Public.

245. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Et pour faire mieux goûter cette morale, les mouvemens pittoresques, les gestes expressifs, les attitudes vraies & naturelles des plus jolies danseuses, forment les tableaux les plus attendrissans. […] Et pour y mettre le comble, ajoutez aux agrémens naturels du corps exposés, comme un Marchand étale sa marchandise, l’art de la parure la plus recherchée, l’indécence des nudités les plus dangereuses, la douceur de l’harmonie la plus attendrissante, l’éclat du théatre le plus brillant, la situation passionnée où laissent les scènes qui ont précédé, & l’art des personnes les plus exercées porté au plus haut point.

246. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Je n’en peux point conjecturer ou savoir autre cause, que sa malignité propre, accompagnée d’un mauvais naturel, formé pour médire, et disposé à mal faire : ou bien je l’attribuerai à son éducation, car étant du nombre de ceux que le schisme a séparé de l’Église catholique, apostolique et romaine, l’on voit par expérience que telles gens haïssent à mort les jésuites, voire avant que jamais ils les aient vus. […] [NDE] Pline l’ancien, dans son Histoire naturelle, attribue à Cicéron la référence à une copie de l’Iliade d’Homère, qui aurait été écrite sur parchemin et enfermée dans une coquille de noix (Pline, Naturalis Historia, VII, chap. 21, éd.

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