L’art dramatique est né chez les Grecs de la folie et de l’ivresse que Bacchus inspirait. […] Pierre Corneille, né en 1606, mit ensuite la comédie tellement en faveur, que dans l’enthousiasme de l’admiration des chefs-d’œuvre de ce poète, les comédiens obtinrent de Louis XIII une déclaration datée du 16 avril 1641k » , où ce monarque dit qu’il veut que leur exercice ne nuise point à leur réputation, moyennant qu’ils règlent tellement les actions du théâtre qu’elles soient exemptes d’impuretés, de paroles licencieuses ou à double sens. […] Les comédies de Molière, né en 1620 ; les drames de Racine, né en 1659 ; de Régnard, né en 1647, et de Voltaire, né en 1694 ; les représentations lyriques de Lully, né en 1633, et de Quinault, né en 1635 ; enfin, la gaîté de la comédie italienne augmentèrent la séduction des partisans des théâtres.
Cette Poësie a dû naître naturellement de la réunion des deux plus anciennes especes de Poësie, la Lyrique & l’Epique. […] Nous ne sommes pas étonnés de voir naître ce spectacle dans la Grece, le Pays des Muses, puisqu’il a dû naître aussi chez tous les Peuples qui ont des Poëtes : & quels Peuples n’en ont point eu ? […] Les Arts naissent du hasard, & les Réflexions viennent ensuite. […] Il faut donc pour bien connoître la Poësie Dramatique, prendre connoissance de celle des Grecs : l’Histoire abrégée que j’en vais faire, apprendra comment elle est née, & comment elle s’est perfectionnée.
Esercitar non si deve cotal’Arte da Sacerdoti, né da Religiosi, né in Chiesa, né in tempo del sacro digiuno Quaresimale. […] Non dovrà dunque il Re, né per l’essenza, né per l’apparenza con la persona sua ne’ pubblici spettacoli maneggiarli. […] Dunque non si scusino i Comici, né i Ciarlatani dicendo. […] , né ex visu impotenter illam deperiret. […] Non est interdictum, né videam; sed né comedam.