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298. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Fréron (Lettre8.) se moque de cette purgation des passions, dont on fait gratuitement une apologie et un précepte, dont personne ne s'embarrasse, et qui précipite dans le froid, le contraint, l’invraisemblable (mot nouveau que je ne connais point). […] Les valets, les soubrettes, les confidents ne sont que des fourbes vendus aux vices de leur maître, dont il emploie l'industrie, suit les conseils, applaudit les bons mots, récompense les honteux services : gens échappés à la potence, et très dignes d'y monter. […] Au lieu de la doctrine évangélique, qui va au cœur et sanctifie, on se remplit d'une morale toute naturelle, on se paie de grands mots, d'humanité, de bienfaisance, de patriotisme, de politesse, d'usage du monde, qui jette dans l'illusion, le relâchement, le crime.

299. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216

Extrait d’une brochure intitulée : Du Régime Bureaucratique, ou un Mot au gouvernement sur le sort d’un commis.

300. (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65

Cela me fait souvenir d’un mot de Cicéron, qui dit, qu’il n’est pas honnête d’exercer par un jeu d’esprit sa Philosophie et sa Rhétorique contre les Dieux, en combattant ou leur existence ou leur providence, sans être Athée.

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