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264. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

L’histoire & la fable y sont toutes rournées du côté de la morale. […] Et pour faire mieux goûter cette morale, les mouvemens pittoresques, les gestes expressifs, les attitudes vraies & naturelles des plus jolies danseuses, forment les tableaux les plus attendrissans.

265. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Mais peut-être qu’en qualité d’Ecclésiastiques et de Religieux décidés par état pour la sévérité de la morale, ces trois Ecrivains paraîtront suspects, quoique les Jésuites aient été souvent lavés de la suspicion de sévérité ; mais le fameux Bodin, qu’on n’accusera ni de superstition ni de rigorisme dans sa République (L. […] Il n’en est pas de même du reste des spectateurs, il est impossible qu’il n’y en ait de sensibles à ces paroles pleines d’une morale qui fait consister le bonheur dans le plaisir, car mettez à l’alambic tous les opéra, vous n’en tirerez jamais que cette maxime retournée en mille façons.

266. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Telle est la vérité, la pureté de la morale Chrétienne, l'exactitude de la crainte, la fidélité de l'obéissance ; elle ne change point : la nature du bien et du mal, du vice et de la vertu sont inviolables, comme la vérité qui les détermine. […] Si vous aimez les productions du théâtre, nous avons dans les livres saints une science, une poésie, une morale bien supérieures ; ce ne sont point des fables, mais des vérités.

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