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229. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Les passions s’y montrent souvent dans toute leur nudité, et ce qui plus est, la Religion catholique y reçoit de nos jours les plus sanglants outrages, le temple du Seigneur et ses chants augustes sont employés à rehausser la scène lubrique : quel sacrilége* ! […] Il y aurait ici un livre à faire pour montrer en détail combien le théâtre moderne est propre à détruire dans les cœurs des fidèles chrétiens la foi catholique.

230. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Le célèbre Montaigne occupé à montrer l’existence d’un germe de méchanceté et de malfaisance dans le cœur de l’homme, un fond de cruauté et de barbarie, cite en preuve l’empressement de la multitude à contempler les supplices horribles et dégoûtans que la justice décerne contre les malheureux, coupables de mort…. […] Montrez-moi ailleurs ces pompes auxquelles vous avez dit anathème ; faites voir qu’il en existe de plus dignes de ce nom, auxquelles vous n’avez point de part : ou convenez que c’est ici l’objet précis de cette renonciation solennelle qui vous avoit faits Chrétiens, et qui ne peut être violée sans apostasie 9… Voulez-vous savoir, par une preuve de fait, quelle est la perpétuelle opposition du culte que vous professez avec les spectacles que vous associez à cette profession ?

231. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Il en est de même des rubans, c’est par la même raison une espece de fard ; les ruban servent à plus d’un usage, ils étalent la magnificence par leurs richesses, ils amusent par leur couleur, & satisfont l’inconstance par leur variété ; ils montrent l’habileté de la coëffeuse, par l’élegance de leur arrangement, leur varieté est prodigieuse. […] Quand elle vouloit se montrer, il faloit pour qu’elle pût être comme lui, ôter son visage, c’est-à-dire, ce mortier dont il étoit recrepi, composé de tant de drogues, que le visage étant découvert sembloit un ulcere : Tandem aperit vultum, & tentoria prima reponit, incipit agnosci, tot medicaminibus costæque riliginis offas accipit, & madidæ, facies dicatur an ulcus.

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