/ 300
182. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Toutes les maximes de l’Evangile y sont entièrement opposées, et l’exemple des premiers Chrétiens doit assez nous en convaincre. […] Et faut-il beaucoup méditer pour y découvrir des paroles et des maximes illicites et nuisibles ? […] Plût à Dieu que tout le monde entrât dans les maximes de ce saint Evêque ; nous verrions bientôt cesser les Bals et la Comédie. […] C’est le rendez-vous que Dieu déteste davantage et où le Démon se plaît le plus : c’est l’assemblée où toutes les maximes de la Religion sont le plus ouvertement combattues. […] Quelque grâce et quelque force qu’ait le Discours du Père Senault, vous ne laisserez peut-être pas d’en trouver aussi dans une maxime d’un petit Livre qui vient de me tomber par hasard entre les mains.

183. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

J’aime mieux attribuer au défaut de mémoire l’omission que je vous reproche : vous avez oublié une partie du Cathéchisme que vos parens chrétiens n’ont pas négligé de vous inculquer dès l’enfance ; ce grand nombre de Vers que vous sçavez par routine se trouveroit embarrassé des maximes de notre sainte Religion ; c’est un contraste qu’on ne peut soutenir long-temps, & l’on retient plus volontiers les choses dont le poids est moins pénible.

184. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Je sens le besoin de rappeler ici cette maxime : Amicus Plato, sed magis amica veritas. […] On y avait fabriqué, ajoute-t-il une constitution sur les étranges maximes d’égoïsme et d’indépendance. […] Mais vous, qui seriez fâché d’être renommé par le mal que vous auriez fait, à la manière des conquérants insensés et féroces, de ces grands ravageurs de campagnes et abatteurs de murailles, qui préférez un éternel oubli à une immortalité funeste ; reconnaissant la sagesse de cette maxime : Nisi utile est quod facimus, stulta est gloria , vous devez prendre dans le cas présent, pour éviter les mauvais résultats prévus, une autre voie qui vous conduira plus naturellement à votre but ; celle qu’ont suivie dans tous les temps les plus profonds moralistes qui ont éclairé leurs contemporains, celle unique que notre sage Fénélon a suivie aussi et qu’il suivrait probablement encore aujourd’hui s’il vivait.

/ 300