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53. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

La gloire d’avoir une cour qui flatte leurs passions, est le seul objet qui fixe leur esprit ; & les maris sont négligés, méprisés, & presque toujours déshonorés, ou deviennent eux-mêmes les adorateurs des héroïnes des coulisses, qu’une affaire de cœur n’effarouche point, & qui sont ordinairement femmes de tous les maris. […] Quelle révolution dans le cœur d’une jeune veuve, d’une femme dégoûtée de son mari, quand on retrace à leur mémoire des plaisirs qu’elles voudroient encore goûter ! […] Les Comédies & les Tragédies ne sont donc qu’un recueil de stratagêmes pour faire réussir tous les crimes, favoriser toutes les passions, ménager toutes les intrigues, traverser & inquiéter tous les peres, les maris, les maîtres, & goûter librement tous les plaisirs.

54. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20

Toujours comme avant votre départ, voila ma réponse à l’égard de mon mari.

55. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24

Point de Pièces dont on ne soit rebattu, d’Acteurs qui soient supportables, d’Actrices qui veulent perfectionner leurs talens ; tout est médiocre ou mauvais… Le goût de ton mari n’en est pas moins vif… Qui l’attirerait ?

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