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2. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1

Stances sur la Main De Mlle de Guise. Divine main, perle d’élite, Belle dont le rare mérite Sert aux cœurs de douce prison ; Si l’œil qui te voit ne s’engage, C’est l’âme qui faut de courage, Ou l’Esprit manque de raison. Main qui triomphe de la gloire, Geolière qui tiens la victoire Dessus toutes les libertés : Si dans cette prison enclose Il faut désirer quelque chose, C’est des yeux pour voir tes beautés. […] Mignarde main, mon ciel, ma flamme Soleil de glace qui enflamme Les Héros, les Princes, les Cieux : Si le chaste feu de Cyprine N’a jamais atteint ta poitrine, Pourquoi donc s’embrasent les Dieux ?

3. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149

La pluie, les nuages, le tonnerre, les ouragans, la légèreté de l’air, les oiseaux qui le traversent avec autant de rapidité, les poissons qui fendent les ondes ; cette multitude innombrable d’animaux qui vivent sur la terre ; l’homme enfin, le chef-d’œuvre des mains de Dieu, la seule créature faite à son image et pour sa gloire ! […] Les plus beaux théâtres du monde n’ont rien de comparable au spectacle de la nature : l’or, dont la main de l’homme les a décorés, s’éclipse devant les feux célestes ; ils ne brillent plus que de leur clarté réfléchie. […] L’armée égyptienne environne les Hébreux au bord de la mer Rouge : Moïse, étendant la main, écarte les eaux, qui s’élèvent de chaque côté comme un mur de cristal : le peuple de Dieu rencontre, au milieu des ondes, un chemin solide. […] Le fer de la cognée échappé des mains d’un prophète, tombe dans le Jourdain ; Elisée, ayant prié, présente le manche, aussitôt le fer, nageant sur les flots, vient lui-même occuper sa première place. […] Considérons le cours des années et des siècles, le temps qui s’envole : écoutons le son de la trompette qui va bientôt nous appeler, la voix de l’Ange qui se fait entendre pour nous animer au combat ; les martyrs nous tendent les mains et nous présentent leurs couronnes.

4. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

La petite âme, qui est figurée par un enfant en corset blanc, les bras et les jambes nues, qui tient à la main la croix de Notre Seigneur J. […] Ils ont tous à la main droite un petit bâton orné de plusieurs rangs de rubans ; ils font mouvoir de la main gauche à leur gré cette figure de cheval ; ils forment une danse variée sur l’air consacré aux chevaux frux qu’on attribue au bon René, comte de Provence et roi de Naples. […] Siméon est en évêque, chapé et mitré, et portant au bras gauche un panier rempli d’œufs, de l’autre main, il donne la bénédiction épiscopale. […] Elle ajoute que, pour se fouetter avec grâce, il ne faut qu’agir de la main et du poignet, sans gesticuler du bras. […] En l’année 1669, il y avait un de ces contrats en original entre les mains de M. le curé de S. 

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