Que je ne me suis jamais mêlée parmi les personnes qui sont adonnées au jeu, et que je me suis tenue séparée de celles qui aimaient la danse. » Tobia 3. […] sent. d. 16 « Cum viros cum mulieribus ludentes maledixerit Barnabas. » et qui se mêlent dans leurs divertissements avec les femmes ».
Je ne disconviens pas que le théâtre n’étale quelques maximes assez passables, mais de combien d’erreurs et de faussetés sont-elles mêlées, combien de sentiments Païens et pis que Païens. […] Quant aux indécences et aux libertés de l’ancien théâtre contre lesquelles on ne trouve pas étrange que les Saints Pères se soient récriés, je dirai encore à notre confusion que les tragédies des anciens Païens surpassent les nôtres en gravité et en sagesse, ils n’introduisaient pas de femmes sur la Scène, croyant qu’un sexe consacré à la pudeur ne devait pas ainsi se livrer au public, et que c’était là une espèce de prostitution, j’avoue qu’il y avait souvent de l’idolâtrie mêlée et que leurs pièces comiques poussaient la licence jusqu’aux derniers excès, mais les nôtres sont-elles fort modestes, ce que vous appelez les farces n’a-t-il rien qui alarme les oreilles pudiques ?
Il nous restait à mêler un peu d’amour dans la nouvelle Tragédie, pour nous ôter mieux ces noires idées que nous laissait l’ancienne par la superstition et par la terreur. […] [NDE] : Horace, Epître aux Pisons, v. 343 : « Il emporte tous les suffrages, celui qui mêle l’utile à l’agréable ».