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175. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Pour autant que les anciens Romains estimaient, que le métier de jouer ces jeux, et toute la scène était chose infame, ont voulu, que telle manière de gens non seulement fût privée de l’honneur des autres citoyens, et du droit de bourgeoisie : mais aussi que par la note et répréhension du Censeur elle fût ôtée de la tribu, ou du nombre de ceux, qui étaient enrôlés chacun en son cartier ou canton.

176. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

Tout le long de la semaine les hommes & les femmes s’occupaient, soit des travaux des champs, soit de leurs métiers : les Dimanches & les Fêtes la jeunesse de ces cantons se rassemblait & allait dans le Bois se divertir par des danses & des jeux auxquels présidaient l’ordre, la décence & la tranquillité. […] Mais ces mêmes Sujets, qui gagnent leur salaire si aisément, & aux dépens de la corruption des Spectateurs, ne seraient-ils pas plus utiles à leur Patrie, dans les différens métiers, qu’ils seraient forcés d’exercer, pour se procurer leur subsistance, si ces écoles de libertinage ne leur offraient une ressource plus commode ? […] C’est là que se trouvent ces dépôts de garnemens, de vagabonds qui ne font d’autre métier que celui de former des complices de leurs désordres, & de corrompre tous ceux qui les approchent.

177. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

le fâcheux métier que d’être Sécretaire Au-près d’un Maitre Auteur, soidisant bel-esprit, Qui croit la renommée, avec les cent trompettes, Occupée à proner ses frivoles sornettes.

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