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164. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

On y trouve trouve aussi deux Titres, dont l’un déclare infâmes les Comédiens qui font métier de monter sur le théâtre, Tit. 3.

165. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

C’est un grand mal pour un peuple belliqueux de n’être pas aussi robuste que brave ; et c’est là, nous l’avouons, le désavantage de tous les peuples qui, nourris sous un ciel doux, n’ont pas été endurcis dès l’enfance aux travaux de cet art destructeur, l’unique métier des Romains. […] M. de Voltaire, que vous n’accuserez pas d’exercer un métier infâme, était-il semblable à lui-même en écrivant ses tragédies ? […] Cet art est honnête, selon vos principes ; mais comme je ne vous prends pas au mot, j’avoue qu’un bon Comédien sans mœurs, est plus dangereux qu’un autre homme ; mais vous allez encore plus loin. « Ces valets filous, si subtils de la langue et de la main sur la scène, dans les besoins d’un métier plus dispendieux que lucratif, n’auront-ils jamais de distraction utile ? […] Rousseau n’a pas prouvé que le spectacle est pernicieux, tel qu’il est, ou tel qu’il peut être, il n’a pas droit de conclure que le métier de Comédien soit en lui-même un état honteux.

166. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

On peut donc, sans avoir égard aux paralleles injurieux, que font de certains Critiques, soutenir hardiment, qu’il est possible qu’un Comédien soit, dans son métier, un homme très-juste devant Dieu.

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