Voilà les trophées qu’ils veulent ériger au pied de la Croix, leurs vies et leurs désirs aussi saints que charitables méritaient une autre interprétation que celle que l’auteur a donnée au passage de saint Augustin, 8e chapitre du 2e livre de la Cité de Dieu : et à Vivès qui parle des Matacinse.
Ils leur applaudissent pour des choses pour lesquelles on les devrait lapider, et ils s'attirent ainsi sur eux-mêmes par ce plaisir malheureux le supplice d'un feu éternel ; car en les louant de ces folies, on leur persuade de les faire, et on se rend encore plus digne qu'eux de la condamnation qu'ils ont méritée.
Ceux qui ne font des Vers que pour exprimer les Merveilles que Dieu a opérées dans tous les temps sur son Eglise, et la dépendance de toutes les créatures, méritent des louanges.