Ce Tableau sûrement a du mérite, dit L’étranger, mais il a deux mauvais Voisins. […] Mais, me dira-t-on, en supposant que votre profession ne mérite pas toute la rigueur de la censure, vous ne disconviendrez pas qu’elle est frivole et par conséquent condamnable ? […] Ce n’est pas seulement aux charmes extérieurs, c’est à la vertu, c’est au mérite, aux talents, qu’il faut donner la préférence. […] La Théologie ne balance point à admettre différents degrés de grâce, dont il résulte qu’il y a différents degrés de vertus et de mérites, par conséquent différents degrés de récompense ; qu’on me permette donc d’espérer dans la miséricorde de Dieu, et de croire que j’aurai part au degré de ses faveurs en récompense du bien que j’aurai fait, comme Mr. […] Qu’ils sachent que l’intérêt de sa gloire ne lui fera jamais haïr une nation estimable par tant d’endroits et que les grandes âmes comme la sienne savent estimer et reconnaître le mérite dans leurs ennemis même.
Il m’en coûte, je le confesse, de montrer, dans tout son jour, la faiblesse de mon adversaire ; je. n’aurai aucun mérite à prouver que, loin de me réfuter, il me donne gain de cause, et, par amour propre autant que par charité chrétienne, il me faut user de ménagemens : Je saurai n’en point manquer. […] Peut-être en serait-il autrement, s’il y avait beaucoup de cavaliers aussi séduisants et aussi entreprenants que vous paraissez l’être ; mais, heureusement pour nos demoiselles, les hommes d’un si grand mérite sont en petit nombre. […] Ce serait, au contraire, affaiblir le mérite de la citation, et j’aurais peut-être dû, avec plus de générosité, m’abstenir d’en tirer avantage ; il est par trop malheureux de se voir accablé sous le poids de ses propres armes.
Il leur en fait un mérite, un air de dignité, un devoir d’état, un apanage de naissance. […] Je pense, répondit-il, que votre majesté mérite tous les éloges qu’on lui donne ; mais je ne puis comprendre comment elle peut souffrir qu’ils soient chantés par une troupe de faquins, dans le temple du vice & de la débauche. […] Je n’attaque point les vivants ; je veux croire qu’ils n’imitent pas les mœurs de ceux dont ils e font un mérite d’imiter les ouvrages.