De Belloi se montre un grand Maître dans la pratique du Théâtre ; il n’ignore point que le sujet fait souvent le principal mérite d’une Tragédie. […] Ils ont connu de tous tems combien le sujet prêtait de mérite à un Poème ; ils l’ont même soumis à certaines règles, avant d’avoir la moindre notion des autres difficultés du Drame. […] Les sujets de notre Spectacle doivent être clairs & concis ; la simplicité en fait souvent le prémier mérite. […] Puisque les principales Passions des humains restent toujours au même dégré, il est clair qu’une fois qu’on les aura mises sur la Scène, on ne pourra plus y faire paraitre que des Passions du second ou du troisième Ordre : ce n’est point un peu de couleur, une ombre plus ou moins forte ajoutée à un Tableau qui lui prête le mérite de la nouveauté. […] Le Boucher mérite bien d’être traité.
Caffaro, « Lettre d’un théologien, illustre par sa qualité et son mérite, consulté par l’auteur pour savoir si la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendu », in Pièces de théâtre de Boursault, Paris : Jean Guignard, 1694, pages 38, 40 etc. […] Caffaro, « Lettre d’un théologien, illustre par sa qualité et son mérite, consulté par l’auteur pour savoir si la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendu », in Pièces de théâtre de Boursault, Paris : Jean Guignard, 1694, pages 38, 40 etc.
Moliere le mérite encore plus : il seroit comme le geai couvert des plumes du paon, à qui les autres oiseaux arrachent les plumes. […] Ce n’est pas là du grand, du systematique, du philosophique, car c’est le grand mérite du temps, c’est du méchanique. […] Tout le mérite de Moliere est renfermé dans ce vers de Boileau : La colère suffit, & vaut un Appollon. […] Voilà son unique mérite ; il sait copier & contre-faire. […] Mais à mérite égal un gros volume vaut une brochure, un poëme l’emporte sur un madrigal.