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28. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Leur regne ne fut ni plus heureux, ni plus long. […] les longues épées, les longs manteaux, les grandes fraises, c’est-à-dire ce qu’il y avoit de plus embarrassant & de mauvaise grâce. […] Elle passa tout le jour & toute la nuit précédente, quoique très-froide, & la plus longue de toute l’année, à se faire parer. […] qui n’auroit pensé qu’après un si grand éclat, & un si long sejour, il ne se seroit pas accompli ? […] La piéce fut un peu longue.

29. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145

N’est-il pas juste qu’on compare avec ce bien imaginaire, qui traîne presque toujours après soi une longue suite de maux de toute espèce, les desseins abominables de tant d’impuretés, et de tant d’adultères qui se forment dans ces mêmes lieux ?

30. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294

du Fresny est une Comédie, à mon avis, des plus instructives : il ne s’agit que d’amour dans toute la Pièce, mais on n’y trouve aucune de ces Scènes de tendresse si communes dans les Comédies de ce siècle, et dont le poison est si dangereux pour la jeunesse, qui n’étant pas, ou ne voulant pas être sur ses gardes, l’avale à long traits : on n’y voit que l’excès de la passion. […] LES FACHEUX, J’ai parlé ailleurs trop au long de cette Comédie, pour m’étendre de nouveau sur son sujet ; cependant afin de faire connaître précisement ce que je pense de cette Pièce par rapport au Théâtre de la Réforme, je ferai une observation unique.

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