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364. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Dans une piece tirée des Contes soi-disant moraux de Marmontel, où le Poëte, apparemment peu fécond, rapporte mot pour mot le conte Annete & Lubin, deux paysans cousins germains : circonstance peu nécessaire, & qui n’est mise que pour fronder la loi de l’Église, qui défend le mariage entre parens, & sa bonté, qui accorde quelquefois la dispense de cet empêchement, Annete & Lubin se trouvent seuls à la campagne, sur le théatre & dans le livre, & prennent toute sorte de libertés criminelles.

365. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

Regnard est néanmoins bien plus facile à disculper que Dancourt, surtout par rapport au Légataire ds, cette Pièce qui vous fait proférer cette longue Capucinade : « C’est une chose incroyable qu’avec l’agrément de la Police, on joue publiquement au milieu de Paris une Comédie, où, dans l’appartement d’un oncle qu’on vient de voir expirer, son neveu, l’honnête homme de la Pièce, s’occupe avec son digne cortège, de soins que les lois paient de la corde ; […] Faux acte, supposition, vol, fourberie, mensonge, inhumanité, tout y est et tout y est applaudi. »dt Quelle déclamation !

366. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Le théâtre le plus épuré ne formera tout au plus qu'un philosophe, un prétendu sage, qui dédaigne les sentiments, les promesses, les vertus, le langage, les lois de Jésus-Christ ; encore est-il trop voluptueux, trop passionné pour former un vrai sage.

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