Augustin se reproche d’avoir lu, n’est-il pas le plus chaste des Poètes ?
En résumé, nous appelons l’attention du lecteur sur les points suivants, qui sont la conséquence naturelle de ce qu’il vient de lire.
On vient de lui lire des vers qu’il a trouvés mauvais ; il le fait entendre avec ménagement ; il le dit enfin avec pleine franchise : ses amis lui reprochent sa sincérité ; c’est alors qu’il devient extrême. […] Rousseau ne peut se refuser : voici ce que je viens de lire. […] Arracher ce consentement tacite, c’est user de toute la violence permise en amour : le lire dans les yeux, le voir dans les manières malgré le refus de la bouche, c’est l’art de celui qui sait aimer : s’il achève alors d’être heureux, il n’est pas brutal, il est honnête. […] En vérité, plus j’y pense, moins je conçois que vous ayez écrit sérieusement tout ce que je viens de lire.