Si la violence des passions entraîne, où est la liberté ? […] Il débuta par un Roman médiocre, suivi de l’Echo du Public, feuille périodique, que sa liberté sit proscrire, & de deux Opéras comiques.
Je dis à peu près, car les femmes y ont plus de liberté, & il y regne plus de licence dans les deux sexes. […] Ce sage Prince a laissé dans tous les états une liberté entiere aux femmes publiques ; mais par un trait de sagesse qui a formé les gens les plus honnêtes, il n’a pas voulu qu’elles fissent leur métier dans les Villes ; il leur a abandonné la campagne ; chacune s’y bâtit une cabane, ou maison de plaisance.
Disons plutôt qu’elle ressemble à l’Auteur d’un mauvais livre, qui en amusant l’esprit par l’élégance, corrompt le cœur par la liberté, ou à un Peintre de nudités qui outre la beauté de la peinture, souille l’imagination par l’obscénité. […] C’est entretenir leur libertinage, allumer leur soif, les exposer ou à abuser de la liberté du mariage, ou à chercher ailleurs à éteindre un feu qu’on a trop soufflé.