/ 434
430. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

 » Car bien qu’en cet endroit le Prophète semble parler principalement de l’homme juste, qui n’a voulu prendre aucune part au conseil des Juifs, qui délibéraient de se soulever contre leur divin maître ; on peut néanmoins donner plusieurs significations à l’Ecriture Sainte ; surtout lorsque le sens moral paraît conforme à celui que la lettre présente d’abord.

431. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

raison étant pesée comme elle mérite, persuade nettement que les hommes de lettres et de cabinet ont besoin de quelque relâche pour donner plus de pointe à leur esprit, et ne se laisser point surprendre à ces indispositions fâcheuses, qui leur ôtent la douceur de la conversation, et les rendent quelquefois insupportables à eux-mêmes : et c’est la vraie fin, qui donne de la bonté au divertissement, qui dans son indifférence même est toujours louable, quand il est pris selon les lois de l’Eutrapélie. […] Les inventions des Arts, leur culture, leur perfection, leur décadence : On compare un temps avec l’autre ; il s’en trouve d’obscurs, où les belles lettres ont été comme en éclipse, il en est de lumineux où tout brille en esprit, en science, en vertu : On tire des conséquences du passé pour les affaires du présent, et sans faire beaucoup de chemin nous rencontrons les remèdes à nos maux, ou qui ont été pratiqués en pareilles occasions, ou qui pour avoir été négligés, ont été cause de grands désordres : Tout cela ne donne pas seulement de l’instruction, il est encore capable de donner de la joie à qui le sait goûter. […] que qui se voudrait arrêter à la première vue des passages de saint Jérôme et de saint Ambroise, elle le surprendra, et qu’il aura peine d’approuver ce que deux hommes si savants et si équitables semblent avoir condamné ; mais s’il se donne le loisir de peser toutes leurs paroles pour mieux juger de leur pensée, il trouvera qu’ils n’ont rien prétendu, que de nous déclarer ce qu’ils avaient remarqué dans les saintes Lettres, qui ne font mention que de deux Chasseurs Esaü et Nimrodat, dont ni l’un ni l’autre n’a rien valu : et qu’il n’a jamais été de leur dessein de toucher à la question de droit, ni de décider si la Chasse était mauvaise ou non.

432. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Vous connaissez La Double Inconstance de M. de Marivaux : il ne traite pas dans cette pièce les gens qui se battent par honneur de « bêtes féroces », mais pour les instruire et s’en faire écouter, il s’y prend bien plus joliment : voyez la scène quatrième du troisième acte de cette pièce entre Arlequin et un Seigneur qui lui apporte des lettres de Noblesse .

/ 434