Il a paru dans Paris depuis quelques mois une Lettre ; où l’on entreprend de justifier la Comédie, qui est un divertissement fort au goût des gens du monde, et de la faire passer pour une chose bonne, honnête et permise.
Un Auteur qui a réussi sur la Scene Françoise, & dont les talens supérieurs dans d’autres parties de Littérature, lui ont mérité une place à l’Académie, a pourtant fait des efforts pour justifier l’usage des maximes dans le poëme tragique.
Nous ne nous dissimulons pas qu’en attaquant les spectacles, nous attaquons un abus profondément enraciné, que la raison s’efforce de justifier, que la coutume semble autoriser, et qui a autant d’apologistes qu’il y a de mondains.