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195. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

Que le Ciel aujourd’hui favorise, illumine, Qui détestant ses Vers trop remplis de tendresse, Les prend pour des péchés commis en sa jeunesse. » Il répond à la prétendue correction des mœurs par les Pièces de Molière, en citant le jugement qu’en a fait l’Auteur de la République des Lettres dans son Recueil d’Avril 1684. où il parle de Molière en ces termes : « Il n’a corrigé que certaines qualités, qui ne sont pas tant un crime qu’un faux goût, qu’un sot entêtement, comme vous diriez l’humeur des prudes, des précieuses, de ceux qui outrent les modes, qui s’érigent en Marquis, qui parlent incessamment de leur noblesse.

196. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

Nous les appelons des plaisirs, et nous oublions qu’ils consomment l’œuvre de l’idolâtrie et de l’infidélité, qu’ils communiquent aux hommes un tel aveuglement et une telle dureté de cœur, que, non seulement ces insensés vivent sans la sagesse, mais encore n’en sentent pas le besoin, et, dans leur stupide indifférence, dépensent leur vie, ce trésor si précieux, sans donner même un seul coup d’œil d’attention à la scène terrible de la mort, au jugement, à l’éternité.

197. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

Au reste on va voir dans les décisions suivantes quels sont les maux que produit la Comédie, et combien par conséquent elle est condamnable, selon le jugement même des anciens Romains, qui par leurs Lois mettaient les Comédiens au rang des personnes infâmes

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