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300. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61

Mais enfin Mercure joue si longtemps de la flûte auprès de lui qu’il l’endort, et lui enlève ses Troupeaux.

301. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48

 ; c’est pourquoi elle condamne les comédiens, et croit par là défendre assez la comédie : la décision en est précise dans les Rituels, la pratique en est constante : on prive des Sacrementsm et à la vie et à la mort ceux qui jouent la comédie s’ils ne renoncent à leur artRit. de Paris, p.108.114.

302. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Mais ce qui paraît, Monsieur, vous avoir choqué le plus dans nos pièces, c’est le rôle qu’on y fait jouer à l’amour. […] Ce qui devrait, ce me semble, vous déplaire le plus dans l’amour que nous mettons si fréquemment sur nos Théâtres, ce n’est pas la vivacité avec laquelle il est peint, c’est le rôle froid et subalterne qu’il y joue presque toujours. […] Partout où il ne joue pas le premier rôle, il est dégradé par le second. […] En vain diriez-vous que dans la Comédie nous sommes plus frappés du ridicule qu’elle joue, que des vices dont ce ridicule est la source. […] Les Romains, il est vrai, ont pensé différemment ; mais chez eux la Comédie était jouée par des esclaves ; occupés de grands objets, ils ne voulaient employer que des esclaves à leurs plaisirs.

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