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52. (1675) Traité de la dévotion « Prière. » p. 68

Ô Mon Dieu, mon divin Sauveur, viens remplir mon âme de ces douceurs que tu communiques à tes fidèles serviteurs ; donne-moi le pain descendu des cieux, la vraie manne et le pain des Anges qui me fasse goûter des plaisirs lesquels étouffent le sentiment des plaisirs du monde, et le goût de ses divertissements ; que tes sabbats fassent mes délices ; que ta parole me soit plus douce que le miel, et que les rayons de miel ; et que la méditation des joies que tu me prépares dans ton ciel me ravisse de telle manière, que je ne sois plus ni au monde ni à moi, mais que je sois tout entier à toi.

53. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « AVERTISSEMENT »

Le Public l’attribuait à celui qui l’a désavouée, et j’étais aussi de ce sentiment sur des préjugés qui semblaient assez forts ; mais je ressentis une véritable joie de ce désaveu Iorsqu’il parut, et je doutais même si je ne supprimerais pas entièrement ma Réfutation, et si le tort qu’avait pu causer cette Lettre, n’était pas suffisamment réparé.

54. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Par le mot danser, on entend ordinairement, sauter de joie, marcher, se tourner, se plier & se relever en cadence. […] À cet exemple on peut ajoûter celui de David, qui excité par des motifs de religion & de piété, dansa devant l’arche du Seigneur pour témoigner la joie qu’il avoit de la voir entrer dans la ville de Jérusalem. […] Que ce soit seulement dans le temps d’une joie convenable, comme d’une réjouissance publique : Ut sit tempore lætitiæ, ut liberationis gratiâ, vel in nuptiis & hujusmodi.

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