/ 384
265. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17

Dieu a inspiré aux Princes d’entretenir cette défense par leurs Lois, puisque Philippe Auguste dans le 12 Siècle, chassa de sa Cour les Comédiens, au rapport de Dupleix Historien.

266. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Dites la Messe pour moi, & déclarez-moi sans ménagement ce que Dieu vous inspirera. […] Dans votre orient vous avez jettez des feux & des lumieres (pardonnez-moi ce mot de mon style ancien) qui ont ébloui, enflammé les cœurs les plus nobles & les moins nés à la servitude ; aujourd’hui vous brillez bien d’un autre éclat, vous inspirez un respect & une pitié qui valent bien tous les hommages du tems passé. Ce galimatias comique, tragique, galant, dans un vieux Evêque dont on veut faire un Pere de l’Eglise, inspire aussi de la pitié, mais peu de respect.

267. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

Je ne crois pas ces représentations convenables, elles nuisent aux mœurs, inspirent l’esprit du monde, donnent, le goût des spectacles, dissipent la jeunesse, lui font perdre beaucoup de tems, quoique moins rapidement & moins griévement que le théatre public ; mais il ne faut pas envénimer les choses même mauvaises, & calomnier même les coupables, même les Jésuites, quelque haine qu’on aie pour eux. […] Cet homme étoit amateur du théatre, & singuliérement idolâtre de Térence, il vouloit inspirer ce goût à tout le Clergé, à la vérité il ne fit pas bâtir de théatre public, & n’appella point de troupe de comédiens, qui n’ont jamais brillé dans le Querci ; il auroit par un tel éclat, reveillé l’Evêque Chartreux, trop dévot pour aimer la comédie, qui vraisemblablement l’eût condamné ; mais il imagina de faire étudier les comédies de Térence dans le Seminaire ; il fit entendre à l’Evêque que pour faire entendre le Latin d’Akempis à ses Ecclésiastiques, il faloit les obliger d’apprendre les bons poëtes Latins, Virgile, Horace, & sur-tout Térence.

/ 384