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37. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — III.  » p. 457

On ne peut donc nier que les Comédies et les Romans ne soient contraires aux bonnes mœurs, puisqu'ils impriment une idée aimable d'une passion vicieuse, et qu'ils en font une qualité héroïque, n'y en ayant point qui paraisse davantage dans ces héros de théâtre et de roman.

38. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — II.  »

Or le principal frein qui sert à l'arrêter est une certaine horreur que la coutume et la bonne éducation en impriment ; et rien ne diminue davantage cette horreur que la Comédie; parce que cette passion y paraît avec honneur et d'une manière qui, au lieu de la rendre horrible est capable au contraire de la rendre aimable.

39. (1675) Traité de la comédie « III.  » p. 277

Or ce qui y sert le plus est une certaine horreur que la coutume et la bonne éducation en impriment ; et rien ne diminue davantage cette horreur que la Comédie, parce que cette passion y paraît avec honneur et d'une manière qui, au lieu de la rendre horrible, est capable au contraire de la faire aimer.

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