Aussi dans la suite, l'Auteur ajoute que ni la Noblesse, ni l'âge, ni la Magistrature n'empêcha personne de pratiquer à son exemple l'art d'Histrion, avec des gesticulations efféminées, indignes des hommes ; et tous les Auteurs qui ont blâmé Néron d'avoir monté sur le Théâtre, ne lui reprochent point d'avoir récité des Tragédies et des Comédies, mais d'avoir joué des Instruments et bouffonné sur la Scène, ce que Tacite « Ludicro Juvenalium Theatro sub Nerone mox Mimos actitavit. » Tacit. l. 5.
Mais on peut appeler conversion le changement de sa condition puisque d’une vie de théâtre et qui tous les jours est en spectacle et en danger, elle se met à l’ombre d’un voile, pour se cacher dans le secret de la face de Dieu et y éviter le trouble des hommes et la contradiction des langues.
Et cette croyance du peuple fut, à mon avis, une suite des Apothéoses ; car ayant mis des hommes au rang des Dieux, il était bien raisonnable de diviniser toutes leurs actions, et d'honorer par un culte de Religion toutes les choses que ceux qu'ils adoraient, avaient aiméesStat.