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247. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Et si la société se relâche elle-même de ses droits ; si elle vous dit : j’exige moins, pour obtenir plus sûrement, plus librement ce que j’exige ; si les hommes, pour n’être ni tyrans, ni esclaves les uns des autres, se permettent par intervalles cet oubli mutuel et passager ; s’ils vous répondent enfin qu’ils ne vivent ensemble que pour être heureux, et que le délassement est un besoin de leur faiblesse, avez-vous à leur répliquer que vous êtes hommes comme eux, et que tous vos moments sont pleins ? […]  » Il est vrai que l’un dit : « Et pour nous rendre heureux, perdons les misérables. […] Tous les vices que je viens de parcourir sont, comme l’on voit, ceux des dupes ; il n’est donc pas étonnant que Molière oppose à ces personnages des fripons adroits et souvent heureux ; c’est ce qui rend ces leçons utiles. […] Arracher ce consentement tacite, c’est user de toute la violence permise en amour : le lire dans les yeux, le voir dans les manières malgré le refus de la bouche, c’est l’art de celui qui sait aimer : s’il achève alors d’être heureux, il n’est pas brutal, il est honnête. […] Rousseau, que l’amour honnête est l’amour à la mode, qu’il y a peu de satyres dans le monde, et que c’est précisément selon sa méthode qu’on y achève d’être heureux.

248. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Enfin, Monsieur, et puisque vous m’avez reproché de n’être pas heureux dans mes citations, voyons, en terminant sur le théâtre, si vous êtes plus adroit dans les vôtres, lorsque vous citez l’auteur de la fameuse lettre à d’Alembert.

249. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121

C’est ainsi que les plus beaux & les plus heureux partent avec le rapidité de l’eclair, d’une imagination prompte & féconde Celles de cette espèce ne cherchent point l’expression ; elle n’est qu’une esclave toujours empressée à lui obéir.

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