/ 305
220. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134

, grosse et monstrueuse, pour représenter ainsi ridiculement quelque Héros ; les Sauteurs à cloche-pied, qui faisaient rire en tombant, pour ne pouvoir pas bien se tenir sur des outres huilées, offertes à Bacchus sur le Théâtre.

221. (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109

Et certes si les spectacles profanes sont défendus ; si les assemblées mondaines sont peu chrétiennes ; si l’on ne peut s’exposer au péril sans péché ; si la sûreté n’est pas entière dans la solitude ; si l’Evangile est la règle des mœurs, si la pureté se flétrit par un seul regard ; s’il ne faut qu’un désir pour corrompre le cœur ; si les héros chrétiens ont de la peine même dans le désert de conserver leur innocence, quel homme de bon sens oserait dire qu’il est licite d’aller au bal ?

222. (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92

A peine la solitude la plus retirée met-elle à l’abri de la passion ; l’iniquité naît, pour ainsi dire, d’elle-même partout ; le tentateur attaque les héros chrétiens jusques dans le lieu saint ; les longues austérités ne désarmant pas l’ennemi, il faut être éternellement en garde contre son propre cœur, il faut veiller, fuir, prier sans cesse, et encore l’assurance n’est pas entière.

/ 305