/ 233
212. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Rien de plus mal entendu que la cruelle guerre des Iconoclastes.

213. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Un fils dénaturé, qui fait déclarer sa propre mere adultere, pour faire régarder ses freres comme illégitimes, & exclure ses neveux ; un Parlement assez lâche, pour prononcer un arrêt injuste & bisarte, puisqu’en la condamnant comme coupable, pour les autres, il assure qu’elle n’a été fidele que pour Richard, afin d’établir son droit au trône : une guerre sanglante contre la maison de Lancastre, dans laquelle y périt, son propre Général, qui le méprise, jusqu’à le trahir, & passe dans l’armée ennemie, pendant la bataille, ce qui la lui fait perdre ; il avoit de l’esprit, de la valeur, de la fermeté ; mais ses bonnes qualités sont effacées par ses crimes, les plus grands que l’Angleterre eût encore vu, toute accoutumée qu’elle y étoit.

214. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

En effet Polyxène tirait sa naissance de l’un des plus grands Rois du monde, qui venait de perdre son Royaume, après une guerre de dix années : Cette Princesse n’avait alors que seize ans, et passait pour l’une des plus belles personnes de l’Asie ; on voulait l’immoler aux Mânes d’Achille, qui l’avait tendrement aimée, et qui avait voulu l’épouser malgré les cabales des Grecs ; et ce qui devait redoubler encore la douleur de Polyxène, c’est que Pyrrhus, le propre fils d’Achille, était celui qui demandait ce barbare sacrifice, et qui la poignarda de sa propre main, à la vue de l’Armée, et de tous les Princes de la Grèce.

/ 233