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50. (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31

défendu en la loi, que les hommes ne vêtent point les habits de femme, et que ceux qui le font sont maudits : c’est bien plus grand crime, de non seulement prendre et vêtir les accoutrements des femmes, mais aussi avec ceb, représenter et exprimer les gestes déshonnêtes, et efféminés des femmes, selon que cet art impudique l’enseigne.

51. (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42

Si la lecture muette guerdonne les travaux d’un Hercule, d’un Bacchus, d’un Thésée, et les rend satisfaits d’avoir un étudiant témoin de leur valeur ; la récompense que nous leurs donnons n’est-elle pas beaucoup plus excellente, publiant leurs mérites en la présence des plus rares esprits de ce siècle, qui contemplent et l’histoire et le geste, représentant au vrai les effets de l’ancienne générosité ?

52. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

que la danse, les chants, les gestes, les discours, les regards des Actrices m’ont fait des blessures ! […] Les deux sexes y paroissent toujours ensemble ; leur mélange, leurs allures, leurs discours, leurs gestes, quels tableaux ! […] Gardez-vous d’avoir du goût pour ces beautés séduisantes, & de vous laisser surprendre aux charmes séduisans de leurs attitudes & de leurs gestes : Ne capiaris nutibus ejus. 6. 24. […] Une preuve évidente que le théatre & tout ce qui le compose, déclamation, danse, geste, chant, parure, &c. excitent les passions les plus vives, & plus même que la beauté, c’est qu’on voit entretenues avec profusion, aimées avec fureur, des Actrices, des danseuses, des chanteuses d’une beauté très-médiocre, d’un esprit très-mince, souvent laides & sottes, qu’on ne daigneroit pas regarder, à qui le théatre prête des charmes.

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