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418. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

En voilà, je crois, assez sur une question de fait que l’on pouvait décider en peu de mots, et qui n’est point douteuse pour les gens de bon sens et de bonne foi.

419. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

En intéressant les Philosophes par les vérités répandues dans votre ouvrage, et les gens de goût par l’éloquence et la chaleur de votre style, vous avez encore su plaire à la multitude par le mépris même que vous témoignez pour elle, et que vous eussiez peut-être marqué davantage en affectant moins de le montrer. […] Vous avez donné aux Gens de Lettres un exemple digne de vous, et qu’ils imiteront peut-être enfin quand ils connaîtront mieux leurs vrais intérêts. […] Il me semble qu’ils doivent produire sur tous les gens de goût le même effet qu’un son aigre et discordant qui se ferait entendre tout à coup au milieu d’une musique touchante.

420. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

Ainsi les Etrangers, les gens de peu de naissance, & (ce qui ne s’est pratiqué que parmy eux) les pauvres mesme sont parvenus aux plus grandes dignitez ; aux Consulats, aux Pontificats, & mesme à l’honneur du Triomphe. […] Il estoit sousté de quelques badines & folâtres representations de certains Personnages, sous le nom de de Citeria, de Manducus, & de Petreia, qui par leurs grimaces artificiel[les] sembloient vouloir devorer les gens, & qui n’estoient employez qu’à divertir les plus innocens, qu’à faire trembler les plus timides & rire les plus asseurez.

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