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359. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Il accuse les Puritains gens bigots, & superstitieux, d’avoir défendu les divertissemens après les dévotions de l’après-dînée, ce qui produit deux grands maux. […] Un bon Prince, qui aime ses sujets, ne peut trop remedier à ce désordre, comme il n’est pas juste que les libertins jouissent du privilege des gens de bien, ce n’est qu’à ceux-ci qu’on permet de danser & de se réjouir. […] , étoient des gens qui ne dansoient point, aussi quels hommes sérieux ?

360. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Ce n’est pas sans doute le coup d’essai de la jeune actrice, elle a plus d’une fois brillé au spectacle, pour avoir si bien le ton, les allures, l’esprit des coulisses, sur-tout du théatre comique, connu & choisi ces deux pieces ; elle s’est plus d’une fois exercée sur les théatres de société ; elle doit avoir appris en perfection la poësie, la musique, la danse, l’art dramatique, pour composer des prologues charmans ; sur-tout elle doit bien connoître le goût de son pere, pour avoir cru lui plaire, en lui souhaitant la bonne année par des farces ; & le pere qui a souffert ces exercices, ces assemblées d’acteurs & d’actrices, qui a fait la dépense de ce théatre, qui a permis & approuvé ces vers galans, & les a fait mettre au Mercure, qui a souffert les assiduités de ce poëte amoureux, les parens & les amis qui ont célébré cette fête, tous ces gens-là sont bien enthousiasmés du Théatre. […] Cette pensée triviale a été cent fois employée pour les peintres & les sculpteurs, qui sont toujours en commerce d’immortalité avec les gens de lettres qu’ils représentent : il n’y a de neuf que ce mot, il brave la caducité ; car il est rare qu’on peigne les héros & les belles dans leur caducité. […] Son frere étoit un fanfaron en noblesse, en fortune, en poësie ; il ne vouloit se défendre contre les critiques de ses ouvrages, que l’épée à la main, en gentilhomme : mais les gens de lettres, rarement gentilshommes, plus rarement guerriers, ne se battent qu’avec la plume.

361. (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20

Vous paroissez trop éloigné des maximes de ces gens qui mettent des injures à la place des raisons 2 ; & vous nous peignez certains événemens des trois derniers siécles avec des couleurs trop odieuses, pour que l’on vous soupçonne d’avoir eu le dessein de les reproduire.

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