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221. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Ce François de Sales de notre siécle, écrivant le 8 de Juin, à Mr. de Boissy, Auteur d’un excellent ouvrage contre les spectacles, dit, que… « La Réligion nous a toujours fourni des armes contre les spectacles. […] Mais oublions pour un moment, ces armes invincibles, que la Réligion nous a toujours fournies contre les spectacles : les Auteurs les plus célébres du dernier siécle & de celui-ci, les maitres de l’art, & les plus zélés Apologistes du Théatre, vont eux-mêmes nous apprendre ce que nous devons penser, des prétendues pureté & utilité des piéces, depuis le tems de Moliere jusqu’à présent. […] Toutes ses piéces ne respirent & n’offrent qu’obscénités ; mais dès l’année 1688, ayant eu le bonheur de reconnoitre ses écarts, il se repentit des ouvrages, qu’il avoit fournis au Théatre, & déclara qu’il ne connoissoit rien de plus dangéreux, que les spectacles.

222. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

La Religion nous a toujours fourni des armes contre les Spectacles ; & vous y ajoutez celles par lesquelles on combat avantageusement ce que dit, pour les soutenir, la sagesse humaine. […] Desprez de Boissy n’emploie pas les preuves que la Religion pouvoit lui fournir : d’autres l’avoient fait avant lui & avec succès. […] La déclamation théatrale n’est pas une seche répétition où la mémoire fait tout : c’est une nouvelle composition ; la richesse & la diversité des expressions qu’elle fournit sont étonnantes. […] Dacier, dans un de ses Mémoires académiques, a assuré qu’on n’avoit encore pu fournir aucune preuve, que cet illustre Cardinal eût jamais employé aucun moment à corriger des Pieces de Théatre. […] Il seroit plus inconcevable que plusieurs hommes d’accord eussent fabriqué ce Livre, qu’il ne l’est qu’un seul en ait fourni le sujet.

223. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Rousseau, ne font qu’un misérable jargon criminel, qu’on est bien heureux de ne pas entendre, une collection faite au hasard, d’un très-petit nombre de mots sonores que notre langue peut fournir, tournés & retournés en toutes les manieres, excepté de celles qui pourroient lui donner du feu.

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