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313. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Le danger sur le Théatre est au plus haut point, exposé au plus grand jour, porté au plus haut degré d’élégance & de force. […] On ne s’arrête que par force & par lassitude de plaisir : Postquàm epulis Bacchoque modum lassata voluptas imposuit. […] Elle se rend celebre par un si beau triomphe, elle lui coupe la tête, c’est-à-dire, elle ruine sa santé, épuises ses forces, abrege ses jours.

314. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Il les fait pourtant ces noires reflexions ; &, par une contradiction singuliere ou plutôt ordinaire à l’erreur, il rapporte les mêmes choses qui condamnent la Scène, & insiste avec force, comme s’il vouloit en éloigner. […] Indifférence pour tout avancement, consommation misérable du temps, indolence, mollesse, fainéantisse, révolte de toutes les autres passions, que l’esprit énervé, stupide, abruti n’a ni la force, ni le courage de maitriser, que l’incontinence fuit supporter à la société, & les avantages qui reviennent au monde de la continence, ne sont pas que moins évidens. […] Qu’on juge par ce trait qu’elle est la force du Théatre pour exciter la passion, & celle de la séduction des actrices ; par conséquent quel est son danger pour la vertu.

315. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

On voit bien par la maniére dont il a confondu les choses, qu’il étoit franc Novice dans la dévotion dont il ne connoissoit peut-être que le nom, & qu’il avoit entrepris au-dessus de ses forces.

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