/ 432
265. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

« Nos opinions peuvent être influencées par les préjugés, par la force de l’éducation, l’autorité du grand nombre, l’habitude, la mode, l’exemple de grands personnages, etc. ; il est de même de nos actes : nous sommes sujets à agir contre les plus simples règles de la raison et du bon sens, et à nous rendre même coupables d’actes complètement opposés à la pureté de notre religion sainte. […] trouvez-vous que l’amour de Dieu opère dans votre âme avec une égale force ?

266. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

combat les jeux de théâtre avec une force digne d’un zèle Apostolique, dont il était animé et se sert pour cela de plusieurs raisonnements convaincants, qu’il serait trop ennuyeux de rapporter tout au long. […] C’est pourquoi ni la longueur du temps, ni l’autorité des personnes, ni les privilèges des nations, n’ont pas la force de rendre légitime une mauvaise coutume.

267. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Je laisse là ces Critiques qui trouvent à redire à sa voix et à ses gestes, et qui disent qu’il n’y a rien de naturel en lui, que ses postures sont contraintes, et qu’à force d’étudier ses grimaces, il fait toujours la même chose ; car il faut avoir plus d’indulgence pour des gens qui prennent peine à divertir le public, et c’est une espèce d’injustice d’exiger d’un homme plus qu’il ne peut, et de lui demander des agréments que la Nature ne lui a pas accordés : outre qu’il y a des choses qui ne veulent pas être vues souvent, et il est nécessaire que le temps en fasse perdre la mémoire ; afin qu’elles puissent plaire une seconde fois : Mais quand cela serait vrai, l’on ne pourrait dénier que Molière n’eût bien de l’adresse ou du bonheur de débiter avec tant de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises Pièces. […] L’Hérésie qui a fait tant de ravages dans cet Etat, n’a plus de mouvement ni de force, et si elle respire encore, s’il lui reste quelque marque de vie, l’on peut dire avec assurance qu’elle est aux abois, et qu’elle tire continuellement à sa fin.

/ 432