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54. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XVI. » pp. 69-70

Cette profane apothéose et tout ce qui l’a précédée sont d’un genre de folie assez singulier, pour être publiés par la Renommée sinon par toute la terre, au moins en beaucoup de lieux.

55. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456

Que si l'on considère que toute la vie des Comédiens est occupée dans cet exercice ; qu'ils la passent tout entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs l'image de quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chose dans l'esprit que ces folies: on verra facilement qu'il est impossible d'allier ce métier avec la pureté de notre religion: et ainsi il faut avouer que c'est un métier profane et indigne d'un Chrétien ; que ceux qui l'exercent sont obligés de le quitter comme tous les conciles le leur ordonnent ; et par conséquent qu'il n'est point permis aux autres de contribuer à les entretenir dans une profession contraire au Christianisme, ni de l'autoriser par leur présence.

56. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459

L'esprit y est tout occupé des objets extérieurs, et entièrement enivré des folies qu'il y voit représenter, et par conséquent hors de l'état de la vigilance chrétienne nécessaire pour éviter les tentations, et comme un roseau capable d'être emporté de toutes sortes de vents.

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