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33. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 7. SIECLE. » p. 182

Un Chrétien ne doit avoir aucun commerce avec les folies du Cirque, avec l'impudicité du Théâtre, avec les cruautés de l'Amphithéâtre, avec la barbarie des Gladiateurs, avec l'infamie des Jeux de Flore ; C'est renoncer à Dieu que de s'amuser à ces vanités ; c'est se rendre prévaricateur de la Foi chrétienne que de rechercher après le Baptême les choses auxquelles on a renoncé en le recevant ; c'est à dire le Diable; ses Pompes, et ses œuvres.

34. (1715) La critique du théâtre anglais « AVIS. »

Collier, s’était depuis converti à la Foi catholique ; qu’il fit une sincère pénitence de ses Poèmes licencieux, et que pour satisfaire en quelque sorte à Dieu, à la Religion et au bon exemple, il traduisit en sa langue quelques-uns de nos meilleurs Livres de piété.

35. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

Peisonnel, Consul de la nation, intitulée Selim ou la foi du sujet ; elle a eu les plus grands applaudissements, le sujet en a été trouvé neuf, & vraiment tragique ; les caractères bien soutenus, la conduite sage, les situations intéressantes, le style noble & nerveux, les sentiments d’amour & de fidélité du sujet envers son Roi, y sont dévelopés d’une maniere, qui fait autant d’honneur à l’auteur qui en est rempli, qu’au Monarque qui les inspire. […] Quelle estime pour la Réligion chrétienne doit donner la Foi du Sujet, qui, par son indifférence pour la Réligion, croit prouver son amour & la fidélité pour son Prince ; ce n’est point la foi Catholique qui fait les Martyrs, c’est la foi des Dieux, des tems de la Cour. La foi qui fait le Luthérien en Suéde, l’Anglican à Londres, le Mahométan à Constantinople, l’Idolâtre à Pekin.

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