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186. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

On obligeait les Comédiens qui voulaient embrasser la Foi chrétienne, de renoncer à leur métier ; et si après avoir reçu le Baptême, ils reprenaient l’exercice de la Comédie, on les excommuniait, et on les retranchait du nombre et de la société des Fidèles. […] Le Concile d’Elvire déclare formellement, que si les Comédiens veulent embrasser la Foi chrétienne, il faut qu’ils renoncent auparavant à leur métier ; et s’ils le reprennent après leur Baptême, qu’ils soient chassés et retranchés de l’Eglise.

187. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Où les Mystères de notre Foi, ne sont guère moins maltraités que ceux de l’Alcoran ? […] Entre ceux qui sont plus à craindre, parce qu’ils sont au plus haut degré de malignité sont les Hérétiques, parmi lesquels je range tous ceux qui sont suspects de nouveauté en matière de foi, et les Diaboliques ce sont ceux qui traitent du détestable commerce que les hommes peuvent avoir avec le Démon. […] On dirait hautement que c’est un manquement de foi : Il est aussi défendu de jouer les Fêtes et les Dimanches pendant le Service divin, et les Magistrats y doivent avoir l’œil, s’ils ne veulent que la faute retourne sur eux. […] Si l’Eglise qui ne peut pécher dans la morale en ce qu’elle ordonne, non plus que dans la Foi, n’a pas voulu faire un crime de toute sorte de chasse, même à ses domestiques qui doivent servir à l’Autel ? […] Charlemagne que l’Eglise révère, non seulement comme le grand Propagateur de la Foi, et le défenseur de l’Evangile ; mais encore comme un puissant Intercesseur auprès de Dieu, a continué l’exercice de la Chasse jusqu’à ses derniers jours.

188. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Le matérialiste la Metrie a fait contre ses confreres les médecins une satyre sanglante intitulée le Machiavélisme, le brigandage de la médecine, où les traitant tous d’ignorans & de gens sans foi, ne cherchant que leur intérêt, il les accuse de lui sacrifier la santé & la vie des malades.

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